L’enseignant Jean Marc Marcelin de la plateforme des syndicats d’enseignants du Sud-est annonce dans une conférence de presse, Mardi 25 Novembre 2015 que le syndicat accorde un délai jusqu’au 30 Novembre 2015 au ministre Nesmie Manigat pour honorer ses promesses envers les enseignants.
Puisque la situation des enseignants est intenable dans le cas contraire, il menace de manifester pour forcer le ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle à payer les professeurs de Psugo et de Pronec.
‘’Minis la pran nou pou bouki, e li menm li se malice nou paka manje PPE li voye banou an, Nou gen yon lèt ki tounen nan men nou depi twazan nou pa touche yon goud nou pa jwen nominasyon, nou gen responsabilite, yo dwe nou yo pa peye nou, nou dwe izirye, e nou pa kon volè’’ a déclaré certains enseignants très en colère.
Ces derniers qui dénoncent le directeur départemental de l’éducation du Sud-est M. Richard Hoche Larivaud qui a fait appel à la police lorsqu’ils sollicitent une rencontre avec lui.
Pour sa part, le coordonnateur départemental de l’union nationale des normaliens et éducateurs haitien (UNOEH) M. Le normalien Lauture Wilfrid rappelle à M. Manigat que les enseignants ont des responsabilités familiales.
Marcelin dit constaté que plus de trois milles professeurs qui font partie du système disposent d’une lettre de nomination depuis 2012-2013 et jusqu’à date ne reçoivent qu’un centime ajoute à cela il constate que le ministre traite les enseignants avec mépris.
Ils dénoncent des spots de propagandes du MENFP qui mentionnent qu’il a nommé des professeurs du systèmes alors que des stagiaires de l’école normales sans stages ont reçu leurs lettres de nominations et les professeurs du programmes Pronec et Psugo croupisses.
‘’Pendant que le ministre prône le pacte national sur l’éducation de qualité et sollicite la signature de plusieurs secteurs ; il faut que M. Manigat paye les enseignants pour une meilleure application de ce pacte’’ a commenté M. Jean Marc Marcellin.
D’un autre côté, le syndicaliste sur un ton ironique critique la présentation du permis d’enseigner que délivre le MENFP sur la feuille 8 ½ par 11 de superficielle, et présente le document comme un certificat et qui n’ont aucune garantie.
Contrairement aux avantages que les responsables qui présentent cette pièce a démontré le leader de la plateforme des Syndicats du Sud-est a fait remarquer que le permis n’est pas une carte de crédit, on ne peut faire rien avec cette pièce que montrer a quelqu’un qu’on est un enseignant pendant qu’il exige la carte de permis qui serait plus présentable